Le loyer mensuel du magasin, la patente de la mairie, l’électricité ; ce sont les charges auxquelles elle doit faire face qu’évoque Koffi Boukou wotenin. D’un visage juvénile remonté d’un hijab, voile islamique explique avec un sourire comment se passe son activité. C’est par l’intermédiaire d’une tante qu’elle apprend à tenir un magasin composé de divers articles dédiés pour la plupart aux femmes
Koffi Boukou wotenin use d’une stratégie assez courante dans le milieu pour fidéliser ses clients et pouvoir vendre. Elle permet aux clientes de prendre la marchandise et de payer à terme ou de payer avec des arrhes. Même avec cette pratique, elle dit qu’il est difficile de s’en sortir parce qu’il se trouve que les clientes ne respectent pas souvent les délais. Étant au fait de cette situation, elle puise dans ses économies ou emprunte de l’argent pour renflouer la boutique.
Koffi Boukou wotenin explique que le coût du transport d’Abidjan à Bondoukou pour aller chercher la marchandise ne permet pas de faire des recettes conséquentes pour s’en sortir. La pression de la mairie dans le paiement de la taxe municipale qui est au-dessus de 10 000 f CFA n’est pas faite pour arranger les choses puisque fréquemment, sa recette hebdomadaire n’atteint pas cette somme.
« La vie est chère, mais si je reste à la maison à ne rien faire, la vie sera encore plus difficile ». C’est le leitmotiv de Koffi Boukou wotenin.
Jacques Alfred TAHO, contributeur PepeSoupe Bondoukou.
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