Depuis hier le 05 novembre à 10 heures, il est impossible de sortir et d’entrer dans la cité de la joie. Les taximans ayant perdu un des leurs, qui aurait été tué par un gendarme, empêchent tout véhicule de transport en commun, de circuler dans la commune.
Bus, taxis compteurs, VTC, taxis communaux, aucun d’entre eux ne circule. Quand des véhicules y arrivent avec des passagers, ceux-ci sont immédiatement descendus. Cette situation cause d’énormes désagréments au sein de la population. Impossible de se déplacer même en cas d’urgence. Ce qui est incompréhensible. Nous avons essayé de savoir auprès des grévistes, jusqu’à quand durera leur mouvement d’humeur. Une question mal appréciée qui nous a fait rebrousser chemin. Nous nous sommes donc dirigés vers les populations qui en sont les victimes collatérales, afin d’avoir leurs avis. Esmel, raconte son calvaire. Elle devrait se rendre à un mariage, mais elle n’a pas pu.
Elle a été descendue de son taxi, et a été contrainte de regagner son domicile à pied en ravalant plusieurs kilomètres. Pour elle, cette situation doit-être urgemment réglé. Elle invite les autorités communales à agir dans ce sens. Siaka quant à lui, va dresser une analyse assez pointue. Pour lui, toutes les activités économiques dépendent du transport. À cause de cette situation, plusieurs commerces en pâtissent. Même les stations-services sont impactées. C’est une grosse perte pour la commune. Nous avons refait le tour de plusieurs quartiers de la commune ce dimanche 06, les rues sont vides de véhicules de transports en commun. Pire, les grévistes se permettent de descendre par endroits, les passagers des véhicules personnels. On aperçoit plusieurs personnes en train de marché malgré elle, pour se rendre à l’église.
Bainguié Jean-François, contributeur pepesoupe à Yopougon.