A l’occasion de la 45ème Assemblée générale de la CAF qui s’est tenue en Côte d’Ivoire, nous avons interrogé Armand Gohourou, directeur exécutif de la FIF. Il donne son avis sur cette rencontre africaine.
La Côte d’Ivoire accueille la 45ème Assemblée générale de la CAF, quel regard sur cet événement en tant directeur exécutif de la FIF ?
Ça été un beau challenge pour la Côte d’Ivoire et pour la fédération. Il fallait en une dizaine de jours pour organiser ce que les autres préparent en un an. Mais la Côte d’Ivoire reste la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, nous pensons que c’est un défi important qui a été relevé. La Côte d’Ivoire a montré sa capacité organisationnelle et mobilisation. C’est une fierté pour nous Ivoiriens de recevoir tous nos frères qui sont venus d’ailleurs. Les choses se sont très bien passées. Cet événement démontre que la Côte d’Ivoire est de retour sur la scène internationale.
Sur l’ensemble des travaux, que retenez-vous ?
C’est une Assemblée générale ordinaire classique. Il était question de faire le bilan 2022. Là, on note qu’il y a des avancées. Comme l’ont relevé la Commission de conformité et surtout de finance, la CAF se porte bien. D’ailleurs, il y a quelque chose qui, depuis très longtemps, ne s’est pas passée et qu’il faut relever : les comptes de la CAF ont été certifiés. Cela montre toute la rigueur que les nouveaux dirigeants ont mis en place. C’est un modèle à copier.
Est-ce que cela vous inspire en tant que Fédération ivoirienne de football ?
Mais bien sûr. Nous qui venons d’arriver à la tête de notre institution, nous observons tout ce qui se passe dans l’écosystème de notre football et nous pensons qu’il faut toujours copier ce qui est bon. Cela nous a permis de tester notre capacité organisationnelle. On a noté de très bonnes choses qu’il faut prendre en compte.
Quel regard portez-vous sur l’engagement des journalistes ivoiriens à vous accompagner ?
C’est une excellente chose. Aujourd’hui, il y a un élan national autour de notre football. D’ailleurs cela ne pouvait être autrement puisque nous préparons la Coupe d’Afrique des Nations 2023. Quand je parle de l’écosystème de notre football, les journalistes ont une place très importante car ce sont les relayeurs de l’information. Ils constituent des partenaires sérieux. Merci aux journaliste. Ce n’est que le début d’une série d’activités que notre pays va abriter. Il reste la Champions Ligue africaine des femmes et le tirage au sort de la CAN 2023, nous espérons que les journalistes seront tous mobilisés pour la réussite de ces événements.
Entretien réalisé
Par Mesmer Yao