La saison sportive ivoirienne 2022-2023 s’est mise aux couleurs des fleurs Mimosas. L’Asec a pris le titre de champion avant de s’éprendre de la coupe nationale. Tous les concurrents dépassés par le niveau du club, ont été surpassés, balayés. L’équipe réalise, en plus, un parcours honorable jusqu’en demi-finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Le talent des joueurs s’est confirmé et leur élan s’est affirmé pour un avenir plus prestigieux.
Folly Ayayi, Aka Essis, Tra Bi Tra Anthony, Zouzoua Pacôme, Kramo Aubin, Wonlo Coulibaly, Yao Attohoula Kouassi et Mohamed Zoungrana constituaient déjà un bloc équipe prometteur. Malheureusement, les belles épopées appellent des envies d’équipées. Kramo Aubin, Attohoula Kouassi, Oura Anicet et Mohamed Zoungrana sont pris du désir de rompre la liaison tant passionnante. La carrure financière des aspirants est trop forte. Simba SC, Young Africans ou Mouloudia d’Alger font des avances alléchantes. Le loup est dans la bergerie et certains joueurs vont quitter la maison.
Intéressés par un meilleur traitement, ils sont bercés par le fumet des chéquiers. Les dirigeants Mimos font des recrutements en prévision des désertions ou des déceptions mais quelle fiabilité en une reconstruction ? Quelle viabilité pour une ossature nouvelle ? Pourtant, quand un édifice en finition se fissure, il faut nécessairement et prestement colmater les brèches. Aucune autre alternative n’est envisageable. A l’Asec Mimosas, tout est à refaire. Combien de temps cela va-t-il prendre pour construire une autre équipe compétitive, nul ne le sait…
Arthur Zébé