Les vendeuses ambulantes de nourriture, habituées à travailler dans les stades lors des matchs internationaux organisés par la Côte d’Ivoire, expriment leur désarroi face à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations. Ces femmes entrepreneures tirent une part importante de leurs revenus de cette activité complémentaire et sont sollicitées régulièrement par les gestionnaires des stades pour assurer la vente alimentaire pendant ces événements sportifs.
Cependant, lors du récent match opposant l’Asec Mimosas au Wydad, plusieurs vendeuses ont fait part de leurs difficultés. Fanta Diarra, vendeuse à Treichville, a souligné : “Nous demandons au COCAN (Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations) de nous aider à obtenir un emplacement dans les stades pour vendre nos produits. Nous sommes en contact direct avec les organisateurs et sommes constamment sollicitées pour venir vendre lors des matchs. Cette activité est essentielle pour soutenir ma famille.”
Madame Ouedrago a renchéri : “Nous avons approché le COCAN mais n’avons pas reçu suite favorable jusqu’à présent. Nous implorons qu’ils nous autorisent à exercer notre unique activité même si c’est dans un petit espace à Ebimpé. Pour un événement tel que la CAN, il ne faut pas nous exclure au profit d’établissements plus importants ou fortunés que le nôtre.”
À quelques semaines du début du tournoi continental majeur, se pose alors la question cruciale : ces vaillantes vendeuses ont-elles déposé leurs documents en temps voulu ? Le comité d’organisation trouvera-t-il une solution satisfaisante pour ces femmes qui rencontrent tant de difficultés ? La réponse demeure incertaine.
Aichatou sanogo contributeur pepesoupe en zone4