À moins d’un mois du coup d’envoi de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, les professionnels des médias attendent avec impatience leur accréditation pour couvrir cet événement sportif majeur. Cependant, une incertitude plane alors que nombreuses sont les demandes en attente et peu sont celles ayant reçu une réponse favorable jusqu’à présent.
La tension monte au sein des médias depuis que la Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé avoir reçu un nombre record de plus de 5000 demandes d’accréditation pour cette compétition. Cette affluence inégalée a entraîné un retard dans le processus de traitement des demandes, car la CAF doit désormais gérer ces quotas par pays participants. Avec seulement environ 30% attribués aux organisateurs, 35% réservés aux autres pays participants, et des parts dédiées aux pays voisins ainsi qu’au reste du monde, il est clair que seuls quelques chanceux auront l’opportunité tant convoitée.
Face à cette situation tendue, les professionnels des médias n’ont guère d’autre choix que celui de croiser les doigts en espérant faire partie du quota alloué à leur nation respective. Néanmoins, malgré ces difficultés apparentes, la CAF assure prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre au plus grand nombre possible de journalistes et autres acteurs des medias sérieux et qualifiés à participer pleinement à ce prestigieux événement sportif.
La course effrénée vers l’accréditation pour couvrir la prochaine Coupe d’Afrique des Nations reflète non seulement l’intérêt passionné suscité par cet événement majeur, mais aussi met en lumière certains défis logistiques rencontrés par ceux qui cherchent à rapporter ce tournoi emblématique au public mondial.
Aichatou sanogo contributeur pepesoupe en zone4