À l’issue de la Coupe d’Afrique des Nations organisée par la Côte d’Ivoire, une question brûle les lèvres des Ivoiriens : combien gagnera le pays pour avoir accueilli cette 34ème édition ? Avec un niveau d’implication aussi important de la part du président de la République, du gouvernement, du comité d’organisation et de la Fédération Ivoirienne de Football, sans oublier les nombreux passionnés du ballon rond, il est légitime que cette interrogation suscite un vif intérêt. Qui mieux que Monsieur Yassine Idriss Diallo, président de ladite fédération nationale, pourrait répondre à cette question ?

Lors d’une conférence donnée ce vendredi à l’hôtel Azalai situé à Marcory et accordée aux médias présents sur place, nous avons eu le privilège d’entendre ses propos en réponse à notre demande. Concernant les détails financiers liés à l’accord conclu pour organiser cet événement prestigieux qu’est la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), je ne peux divulguer toutes les clauses qui y sont mentionnées. Toutefois sachez que la Côte-d’Ivoire bénéficiera grandement sur le plan financier après cet événement majeur.

En effet, notre cher pays aura droit à un certain pourcentage des recettes générées par cet événement sportif continental tant attendu. Mais au-delà même de ces considérations pécuniaires essentielles dans toute organisation majeure comme celle-ci ; nous récolterons bien plus précieux encore : une renommée internationale inestimable.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire devient une destination de choix pour l’Afrique et même le monde entier grâce à cette compétition prestigieuse. Bientôt, nous accueillerons des milliers de visiteurs venus des quatre coins du globe. Les infrastructures qui ont été mises en place sont d’une qualité exceptionnelle : routes modernes, hôpitaux équipés avec un plateau technique performant… De plus, les organisateurs bénéficieront également d’une formation approfondie dans le domaine des ressources humaines.

Ce sont là autant d’héritages et de réalisations dont l’importance dépasse largement celle de simples retombées financières. À mon sens, ces éléments constituent notre véritable richesse issue de cet événement sportif majeur. Par conséquent, j’invite chaleureusement la population à prendre grand soin de ces infrastructures tant pendant qu’après la Coupe d’Afrique des nations.

Aichatou sanogo contributeur pepesoupe en zone4