Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont lourdement perdu ce samedi 17 juin 2023, à Lusaka, face aux Chipolopolo de Zambie. Ils ont été battus sur le score sans appel de 3 buts à 0, lors de 5ème journée éliminatoire de la CAN 2023. Les Ivoiriens ont, pourtant, débuté le match le pied au plancher. Ce sont eux qui contrôlent le match jusqu’à la 20ème minute. Ils portaient beau par la possession du ballon et la maîtrise technique. Cependant, les attaquants Jean-Philippe Krasso, Christian Kouamé et Jonathan Bamba ne se rendent pas réellement dangereux.
À l’entame de la deuxième moitié de la 1ère mi-temps, les Zambiens prennent confiance en eux. Ils se mettent à exprimer leur plan de jeu fait de vitesse sur les côtés, d’agressivité au milieu de terrain où Franck Kessié, Sangaré Ibrahim et Idrissa Doumbia sont crispés. À la 32ème minute, sur une passe zambienne dans la profondeur, Serge Aurier en retard sur son adversaire, effectue une passe aérienne à son gardien Jean Folly. Ce dernier, pris d’un mauvais réflexe, dirige le ballon dans ses propres filets. Il permet à la Zambie d’ouvrir le score.

Jusqu’à la pause, les Ivoiriens restent passifs, approximatifs. À la reprise, le Zambien Patson Daka profite d’une nouvelle erreur de la défense ivoirienne pour inscrire le 2ème but à la 48ème minute. Pendant qu’Éric Bailly perdait un duel physique contre Daka, Charles Folly hésite à sortir pour anticiper. Ça fait 2-0. 8 minutes plus tard, la défense ivoirienne aux abois, encaisse un 3ème but. Charles Follly, Simon Deli, Serge Aurier et Ghislain Konan, très permissifs, voient les attaquants zambiens très heureux d’être sublimés.
Les entrées en jeu de Simon Adingra, Max Gradrel et Jean Evrard Kouassi apportent seulement un peu plus de rythme aux offensives ivoiriennes. Les Zambiens pugnaces, tenaces, ne seront pris à défaut sur aucune action durant tout le match. Plus déterminés, mieux appliqués tactiquement, ils sonnent l’olifant aux Éléphants d’un Jean-Louis Gasset agacé. La Côte d’Ivoire accueillant la CAN 2023, les Eléphants sont toutefois qualifiés d’office.
Arthur Zébé