Le jeune Ange Koffi Hyppolite est en classe de terminale au lycée garçon de Yamoussoukro. Du genre solitaire, il a trouvé un exutoire dans la pratique du roller. A l’occasion des congés forcés pour cause de Covid-19, il s’adonne à cœur-joie à son sport favori.
Ainsi, chaque après-midi, dès des 17 h il sillonne l’artère principale du quartier Energie pour le grand plaisir des enfants qui ne manquent pas le rendez-vous. Ce mercredi 15 avril 2020, entre deux figures de génie, il trouve le temps de livrer à notre correspondant .
« La pratique du roller est quelque chose de très grisant, mais surtout cela traduit la plus grande indépendance. On n’a alors pas besoin d’un coéquipier pour se sentir libre comme un oiseau, tout en faisant vibrer chaque partie du corps. Mais avant, il faut oser défier les lois de l’équilibre. Au début, je me suis étalé plusieurs fois pour prendre de l’assurance. Pour celui qui veut vraiment faire du roller, il faut tout de suite se procurer du bon matériel, et non pas une paire pour débutant. Je souhaite créer un jour un club à Yamoussoukro pour susciter un engouement auprès des jeunes adolescents de mon entourage ». Mais le rêve secret d’Hyppolite, c’est de se faire connaître sur le plan national et pourquoi pas, au-delà.