L’annonce de la non-participation de l’équipe féminine aux éliminatoires restants des Jeux Olympiques ce jeudi 26 octobre 2023 a suscité beaucoup de frustrations. Suite à cela, la fédération, à travers son directeur exécutif, a donné des explications pour éclairer la lanterne de la population.
De ces explications, nous pouvons retenir ces propos : Ce qu’il y a de plus cruel pour une fédération, c’est de préparer ses athlètes pour une compétition et de ne pas y participer.
La fédération a financé plusieurs initiatives dans le cadre des préparatifs des compétitions en vue de l’équipe féminine, telles que des séances de regroupements, des matchs amicaux hors de la Côte d’Ivoire et même les qualifications pour la CAN féminine.
Pour ce qui est de leur participation aux éliminatoires des JO, dont les coûts avoisinent un montant de 600 millions de FCFA, cela ne relève pas de la fédération. Nous avons fait tout ce qui était en notre possible pour obtenir le financement, mais malheureusement, aucune de nos démarches n’a abouti.
Nous avons saisi plusieurs fois l’ONS pour la prise en charge du budget de ces compétitions. L’ONS nous a dit ne pas avoir un budget pour notre demande. Alors que pour les compétitions liées aux Jeux olympiques antérieurs, c’est l’office national des sports qui a financé les phases qualificatives.
Après avoir approché la direction nationale des sports, cette dernière nous a clairement fait comprendre qu’elle ne rentre en ligne de compte que quand les équipes sont qualifiées. C’est devant cette situation douloureuse que la fédération a malheureusement décidé d’abandonner la compétition.
Parce que la fédération n’a pas les moyens financiers et a d’autres obligations telles que l’organisation des autres championnats locaux, à savoir la deuxième, troisième division et le championnat féminin qui doivent débuter bientôt, ils ont un coût d’environ 600 millions de FCFA. Il fallait donc choisir.
Ce n’est pas avec gaieté de cœur que cette décision a été prise.
Aichatou Sanogo contributeur pepesoupe en zone 4.
