L’équipe nationale de Côte d’Ivoire section basket-ball s’est qualifiée le 28 août 2022 pour le mondial 2023 après 9 matchs sans défaite. Les Philippines, le Japon et l’Indonésie coorganisent cette édition. Nul doute que cette qualification a fait la joie de nombreux basketteurs, mais elle aura surtout conforté plusieurs talents dans leur ambition de devenir des champions dans cette discipline sportive.
C’est assurément le cas de Tomeoko Otcho Junior, étudiant en master de marketing management de l’université Alassane Ouattara de Bouaké. Porté par sa passion du basketball, il n’a pas eu du mal à convaincre son père de faire installer un panier de basket dans la cour de la maison. Celui-ci lui a fait promettre d’allier le sport et les études. L’ambition étant selon son père, dans le cas où cela se présenterait, d’en faire un atout dans le cadre d’une orientation dans une université américaine ou européenne.
Tout cela prend naissance quand déjà très jeune, il découvre le basket à la télé. Pour en apprendre plus, il télécharge des vidéos sur YouTube. Pousser par la passion et le désir de faire comme les grandes stars du basket. À partir de là, commencent les entraînements. Selon son calendrier hebdomadaire, il commence l’entraînement individuel à partir de 8 heures le matin pour finir un peu avant midi. D’abord les fondamentaux que sont la passe, le tir et le dribble avant de passer aux stratégies, aux déplacements et au jeu d’équipe définis par un entraîneur.
Kouamé Patrick, son ami, admiratif devant les efforts et la motivation de Tomeoko Otcho Junior, l’encourage à persévérer, mais en même temps le prévient sur la situation très peu rémunératrice de ce sport en Côte d’Ivoire.
Jaques Alfred Taho, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
