Coulibaly Aminata Sadia, en classe de cp 2 à l’école “SOS” d’Aboisso, est une fanatique des rollers. Elle rêvait d’en faire et pour lui faire plaisir, ses parents lui ont déniché un entraîneur et une paire de rollers afin qu’elle puisse apprendre. Ce 24 avril, c’est donc lors d’une séance avec son accompagnateur de roller qu’elle révèle ses motivations pour ce sport. Tant bien que mal, elle arrive à pouvoir se tenir debout et à marcher avec sa paire. Même si l’équilibre n’y est pas encore. Le plus difficile pour elle, dit-elle, “est de pouvoir marcher avec ces chaussures et de pouvoir freiner également “.
En elle, on peut sentir la volonté ardente d’apprendre et en même temps, la peur de tomber et se faire mal. Sadia dit avoir eu recours à un entraîneur non-professionnel parce qu’à Aboisso, il n’existe pas de club de roller. En effet, c’est l’un des sports les moins pratiqués en Afrique. On n’y accorde vraiment pas d’importance, car les gens ne le trouvent pas complet. Alors, ils préfèrent aller jouer au basket, au football alors que pour elle, tous les sports se valent. Elle ajoute que le roller met tout le corps en mouvement, en particulier les pieds et cela développe les mollets. Elle invite ses petits camarades à faire comme elle, car « le roller est très amusant » renchérit-elle.
Sandrine Koné, contributeur PepeSoupe à Aboisso.
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