Il a longtemps fait la fierté de la Côte d’Ivoire à l’étranger, mais il faut dire que sa côte de popularité actuelle ne miroite pas assez cette époque de sa vie. Il s’agit de Koné Oumar, grand nom de l’athlétisme ivoirien. Amputé de l’avant-bras, il a commencé sa carrière en 1994 avec les athlètes valides avant de se tourner vers le handisport. À l’époque, il n’avait que 21 ans et un talent incroyable. Avec 83 médailles, dont 3 en or, Koné Oumar est l’athlète le plus médaillé au monde. Il a participé à des compétitions en tout genre et dans le monde entier, mais il dit ne pas avoir eu reconnaissance à hauteur de son effort.
À notre micro ce 22 février au stade Robert Champroux de Marcory, Koné Sékou parle de sa carrière. Il nous dit que la génération actuelle jouit d’avantages qu’il n’avait pas à son époque : une large couverture médiatique, des primes (≈ 100 millions pour une médaille d’or, ≈ 80 millions pour une médaille d’argent et ≈ 60 millions pour une médaille en bronze). Si à son époque il avait eu tout cela il aurait pu avoir une retraite paisible peut-être sur une île paradisiaque. Il nous confie que son plus grand regret, c’est de ne pas avoir été célébré au retour de compétition où il était premier, alors qu’il entendait les échos des louanges du 3ᵉ dans son pays. Mais il ne manque pas d’exclamer sa joie quand les athlètes d’aujourd’hui sont récompensés et acclamés à leur juste valeur. Aujourd’hui, il forme la nouvelle génération, il a environ 35 athlètes dans son académie. Il a même été coach de certains grands noms de l’athlétisme ivoirien notamment Talou Marie-Josée ou encore Maimouna Camara.
Ezeckias Kouakou, contributeur PepeSoupe à Marcory
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