Celui qui est un peu attentif, remarquera que les maladies cardiovasculaires et celles liées à la circulation sanguine font parler d’elles de plus en plus. Enfants, jeunes, vieux, tout le monde y passe. Selon les spécialistes de la santé, cette recrudescence est due au fait que notre alimentation est de moins en moins saine et de plus en plus chimique. Mais que faire dans un monde où la nourriture bio coûte les yeux de la tête ? La réponse à cette question pourrait se trouver dans la prévention par le sport. Il est clair que la population fait de moins en moins de sport. Cela est dû au fait que le sport ne fait pas partie de nos habitudes. Pourtant, l’Éducation Physique et Sportive (EPS) fait partie intégrante du système éducatif ivoirien. En effet, de la maternelle jusqu’au secondaire, aucun programme scolaire n’en est exempt.
Malheureusement, ce qui devait constituer un moyen de prévention efficace contre les maladies cardiovasculaires et celles liées à la circulation sanguine semble être négligé, non seulement par les apprenants, mais aussi par les parents et la population toute entière. M. Kouamé César nous avoue que lorsqu’il récupère les bulletins de ses enfants, il est plus regardant sur des matières comme les mathématiques, les sciences physiques, l’anglais, le français, etc. À la question de savoir ce qu’il en est de l’EPS, il répond que, c’est moins exigent en terme d’efforts que les autres disciplines. La position de M. Kouamé César est sans doute partagée par beaucoup d’Ivoiriens. Pourtant, M. Gbagba Assi, professeur bivalent d’anglais-EPS au Lycée Moderne Boga Doudou Émile de Lakota ne cesse de vanter les vertus de l’activité sportive. Le sport, c’est la santé, assure-t-il. Selon M. Kouassi Blemouss, lui aussi professeur d’EPS, il faut commencer par montrer aux enfants l’importance du sport en leur apprenant ce qu’ils pourront éviter comme maladie par la pratique du sport.
Isaac KOUÉ, contributeur PepeSoupe à Lakota.
Lire aussi ⬇️