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LICENCE CAF : LES CLUBS IVOIRIENS ONT-ILS LES MOYENS DE SATISFAIRE AUX EXIGENCES DE LA CAF ?

Les clubs ivoiriens ont-ils les moyens de satisfaire aux exigences de professionnalisation fixées par la CAF ? S’offrir son propre terrain d’entraînement, un siège équipé, honorer les contrats professionnels des joueurs et encadreurs, les déclarer à la CNPS, leur assurer un suivi médical et être légalement constitués, sont le flanc d’une montagne à escalader pour la plupart des clubs ivoiriens. Ceux-ci se servent ou réservent en effet, la subvention octroyée par la Fédération comme un budget de fonctionnement. Insuffisant pour couvrir les charges anciennes, encore moins nouvelles imposées par la CAF.

En 2011, au Caire, en Egypte, lorsque la CAF adopte le projet du système de licences des clubs comme la voie sûre vers la professionnalisation avec les mêmes critères qu’aujourd’hui, Sory Diabate, à l’époque président de la Ligue professionnelle de football à la FIF, déclare lors de la conférence bilan de la saison 2011-2012 : « Les conditions sont tellement contraignantes que nous risquons de nous retrouver avec seulement deux ou trois clubs en compétition africaine. C’est pourquoi nous devons commencer le travail tôt ».

En ce moment-là, la CAF a levé le pied. La FIF, sachant la paupérisation ambiante dans la Ligue professionnelle, relève l’étrier. À l’orée de la saison 2019-2020, la FIF impose un cahier de charges aux clubs ivoiriens. Une copie colorée des critères d’obtention de la licence clubs de la CAF. La prémonition, livrée par Sory Diabate en 2011, reprend tout son sens. Le paysage n’a pas varié donc le présage n’a pas changé.

En 2023 la CAF, plus véhémente, plus menaçante revient à la charge. La FIF s’en fait l’écho et appelle les clubs au sursaut. Pourront-ils se sortir du statu quo avant le début de la saison 2023-2024 ? Selon une source, « seuls les clubs comme l’Asec d’Abidjan avec Sol Béni, la Société Omnisport de l’armée qui dispose des moyens de l’Etat et l’AFAD peuvent raisonnablement prétendre à cette licence, en l’état actuel. Mais les autres, où est-ce qu’ils tirent les moyens ? »

« Les problèmes à résoudre sont des occasions en tenue de travail » dit-on. C’est peut-être le temps des nouveaux chantiers.

Arthur Zébé

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