La perspective de diffuser les différents matchs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) dans les établissements publics en Côte d’Ivoire a suscité une vive controverse.
Cette initiative visait à permettre à un plus grand nombre de personnes, incapables d’assister aux matches au stade, de profiter pleinement de l’événement sportif tout en offrant une opportunité économique pour les organisateurs locaux. Toutefois, l’annonce récente du Comité d’Organisation ivoirien (COCAN), imposant certaines conditions préalables à ces diffusions, a déclenché un débat houleux et soulevé des questions quant à ses motivations.
D’un côté, plusieurs acteurs impliqués estiment que cette décision entrave leurs projets et suspectent le COCAN de chercher principalement à tirer profit financièrement. D’autres perçoivent ces restrictions comme un moyen pour le COCAN non seulement de se conformer aux exigences réglementaires fixées par la Confédération africaine de football (CAF), mais aussi protéger ses propres initiatives telles que les fan zones qui constituent l’un des piliers majeurs du comité.
Parallèlement, alors que certains organisateurs ont déjà investi considérablement dans la promotion et l’organisation logistique liée aux diffusions publiques des matches avec notamment des ventes alimentaires ou encore la mise en avant des activités culturelles locale ; ils expriment leur frustration face au manque de clarté concernant ces nouvelles directives imposées par le COCAN.
Cette situation soulève donc plusieurs interrogations sur la nature exacte des conditions posées par le COCAN ainsi que sur sa véritable intention derrière celles-ci. Il est impératif pour toutes les parties prenantes qu’une communication transparente soit instaurée afin de dissiper toute ambiguïté entourant ce sujet sensible.
Aichatou sanogo contributeur pepesoupe en zone4