Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a annoncé le 22 juin 2023 à Gaborone, au Botswana, que la Super League Africaine de football, initialement prévue en août 2023, aura finalement lieu en octobre. Ce sont des difficultés financières liées à l’organisation de la compétition qui ont obligé l’instance à la reporter.
Elle doit générer 100 millions de dollars, soit 60 milliards FCFA, qui serviront à la mise en place d’infrastructures modernes et au développement du football en Afrique. Selon le président Motsepe, la Super League Africaine pourrait changer de nom. Pour certains grands sponsors, le terme « Super » a des connotations négatives à cause du conflit opposant l’UEFA à certains clubs européens intéressés par la mise en œuvre du concept chez eux. Une nomination avec un sponsor comme pour la Coupe d’Afrique des nations est envisagée.
Sur les 24 clubs annoncés à l’origine, ce sont finalement 8 clubs qui sont invités à se disputer le trophée. Al-Ahly (Egypte), Espérance de Tunis (Tunisie), Wydad Casablanca (Maroc), Horoya AC (Guinée), Mamemofi Sundowns (Afrique du sud), Simba SC (Tanzanie), Petro Atlético (Angola) et TP Mazembe (RD Congo) pourront espérer s’emparer d’une prime de vainqueur de 6 millions de dollars, près de 4 milliards FCFA. Les clubs ivoiriens sont éjectés du tournoi.
Tous les participants seront exempts des frais de transport et de logement qui seront à la charge d’un sponsor. La Super League Africaine devra supplanter la Ligue des champions africaine et la coupe CAF. Les mirobolantes primes promises aux équipes participantes vont inciter les clubs africains à améliorer leurs performances en vue d’être régulièrement présents au fastueux rendez-vous.
Arthur Zébé