Comme bon nombre d’adolescents de son époque, Marc Allaly nourrissait un rêve qu’il a partagé ce vendredi 3 avril 2020. En effet, convaincu par son talent, cet adolescent se voyait en train de faire lever des milliers de supporters, dans les stades mythiques d’Afrique et d’Europe. C’est pourquoi, il a abandonné ses études en classe de CM1, en 2001, pour s’adonner à sa passion, le football.

À l’entame de sa carrière en 2002, le jeune est repéré très tôt, dans un tournoi de détection à Daloa. Tout semble lui sourire. Rapide, technique avec une bonne occupation du terrain, Marc fera ses premiers pas de footballeur sous la houlette de coach Beugré, pendant des années. Mais, suite à des malentendus, les deux hommes décident de se séparer. Sans club, sans activité, l’attaquant est contraint de rentrer au village. Après une longue traversée du désert, Marc tente son ‘’come-back’’ sur le rectangle vert, en jouant avec des équipes du bas de tableau de 3ème division.

Avec un peu de chance, il finit par séduire les dirigeants du club de l’ASCB de Bouaké, mais l’attaquant ne disputera aucun match avec cette équipe, car son contrat a été signé en fin de saison. Fatigué de ‘’chauffer’’ les bancs de cette formation, Marc rejoint le club de l’Espérance FC évoluant en 2ème division. Mais ses derniers espoirs d’une carrière professionnelle vont voler en éclat, quand les dirigeants de ce club vont lui demander de s’entraîner avec l’équipe réserve. Après ses mésaventures dans le monde du foot, l’ancien footballeur s’est reconverti en coiffeur dans le quartier de Dar-es-Salam de Bouaké où il exerce.