Mot d’origine nigérienne, le « Choukouya » s’est imposé dans la culture culinaire ivoirienne. Ce mot désigne la façon de braiser et de rôtir les viandes et volailles par tous ceux qui s’y mettent. On parlera de barbecue sous d’autres cieux, mais ici avec l’assaisonnement cela ajoute un plus gustatif qui dit que c’est le « Choukouya »
Alassane Dramé est vendeur de choukouya depuis 2002 dans la vile de Bondoukou. Ce n’est pas son métier de formation. Après l’instruction scolaire qu’il a terminée en classe de troisième, il se lance à la recherche d’une saine occupation. Pendant ses moments libres, le soir, il vient apprendre auprès des rôtisseurs de la ville. Au fil du temps, il devient un bon rôtisseur. Il peut posséder son étal composé d’une barrique métallique perforée et de grillage.
Il s’approvisionne en viande et en volaille une fois par jour afin de fournir de la viande fraîche. On trouve chez lui du poulet, de la pintade, de la viande de mouton et de bœuf, du rognon, du foie de volaille.
Sans le « kankankan » qui l’accompagne, le « Choukouya » n’est pas complet. C’est lui, qui en relève le goût. C’est un assaisonnement dont les concepteurs nous disent être composé de Poudre de cola, poudre de piment, poudre de gingembre, poudre de poivre et cannelle moulue.
Jacques Alfred TAHO, contributeur PepeSoupe à Bondoukou
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