Marché Koweït de Yopougon, c’est l’endroit qu’Amoin Thérèse a jugé propice pour son activité de tresseuse. Maitrisant parfaitement cet art, elle a le secret pour rendre mignonne toute cliente qui passe dans son petit salon, comme ce mercredi 15 juillet 2020 où ses mains expertes dessinaient de belles courbes sur la tête d’une jeune fille. Aujourd’hui, la tresseuse est épanouie grâce à son métier qu’elle adore pratiquer.
Cependant, avant d’en arriver là, elle a dû exercer longtemps le travail de fille de ménage dans plusieurs quartiers d’Abidjan. Grâce à ses épargnes, elle a mis de côté la somme de 300 mille francs CFA. Ce qui a servi de fonds pour la confection du container dans lequel elle tresse actuellement, et pour l’achat de son matériel de travail. Thérèse est une spécialiste des nattes africaines avec ou sans mèche et elle exerce sur tout type de cheveux. En plus de son métier de tresseuse, elle vend des accessoires de beauté réservés aux femmes et propose à ses clientes ses services d’esthéticienne.
Chez elle, les prestations sont tarifées en fonction du modèle demandé. Pour Thérèse, les cheveux sont de l’argent et elle n’a pas tort, car à chaque fermeture de son salon, c’est avec 15 mille francs CFA en moyenne qu’elle rentre à la maison. Elle est fière de son activité et projette d’ouvrir un autre salon de tresse dans le futur.