Offrir du bonheur à leurs enfants est la principale préoccupation des parents en ce mois de décembre. À l’approche de Noël, fête de célébration de la naissance du Christ, chacun des parents y met les bouchées double dans le but de satisfaire à son gosse. Quelles que soient les difficultés, aucun d’entre eux ne veut rater ce moment unique. Qu’importe la nature du cadeau, c’est le geste qui compte. Et pour permettre aux parents de satisfaire a cette obligation, Rodiath et ses voisins de commerce proposent des vélos importés. Plus précisément ceux appelés France au revoir.
C’est à Adjame Dallas, juste en face de la banque SGCI que nous les avons rencontrés. Là-bas, ils proposent des Vélos de plusieurs tailles et de différents prix. Bien vrais qu’ils soient d’occasion, les prix sont pratiquement alignés à ceux des boutiques vendant du neuf. Parfois ils sont beaucoup plus chers que les vélos neufs communément appelés chinetok. Le prix minimum affiché est de 25000f. Selon ces vendeurs, leur force se trouve dans la durabilité de leurs vélos. Et les clients sont toujours satisfaits.
Silue Moctar, est mécanicien de vélo. Il travaille en collaboration avec Rodiath et les autres vendeurs. Lui et ses collègues sont les premiers à intervenir sur les engins avant qu’ils ne soient revendus. Ils vérifient et corrigent toutes les imperfections. À voir les boutiques pleines de plusieurs dizaines de vélos, ainsi que l’affluence des lieux, on peut dire sans se tromper que ces vendeurs de vélos d’occasion se frottent les mains.
Bainguié jean-françois, contributeur PepeSoupe à Adjamé.
