Siaka Seny est chauffeur et il a ouvert en parallèle un kiosque à café au marché du quartier Port-Bouët 2 de la commune de Yopougon. Pour y arriver, il est passé par plusieurs étapes. Il a, dans un premier temps, acheté sa machine expresso et le café, puis il a démarré son activité. « Pour commencer une activité, il ne faut pas attendre de grands moyens. Il suffit de s’engager et au fil du temps les moyens viendront », a-t-il expliqué avant d’ajouter que lorsqu’il conduit, il se fait remplacer par un jeune pour la vente du café.
Cela fait à peine 6 mois qu’il a ouvert son entreprise et il arrive déjà à répondre à la demande des clients en leur proposant plusieurs menus. Dans son kiosque, il vend du café, des spaghettis, des omelettes et des pommes de terre. Le prix de ses plats est fixé entre 100 et 800 francs CFA. Grâce à cette activité, il a affirmé qu’il arrive à faire des économies et subvenir à ses besoins quotidiens. Cependant, il a relevé les difficultés auxquelles il est confronté, notamment le manque d’électricité et la hausse des prix des marchandises sur le marché.
« Je suis obligé de fermer mon kiosque à 18 heures parce que je n’ai pas de courant et cela joue sur mes gains, mais je ne me décourage pas », a confié Siaka. Pour clore son intervention, il a conseillé à toutes les personnes désireuses de se lancer dans ce commerce de ne pas hésiter, car cette activité nourrit son homme.
Propos recueillis par Dembélé Aristide, le mardi 09 février 2021, à Yopougon.