Derrière la vitre de sa cabine de mixage, Stéphane Kouassi est heureux de piloter les platines dans un maquis comme il rêvait de le faire depuis toujours. Le mercredi 1 er juillet 2020, dans son espace situé à la gare routière du quartier Koko de Bouaké, cet ancien danseur devenu disc-jockey a relaté son parcours depuis les pistes jusqu’à sa loge d’où il distille de belles sonorités diverses pour le plaisir de sa clientèle.
Se référant à son passé, Stéphane Kouassi a dit avoir eu du goût pour le métier de disc-jockey aux côtés de son formateur DJ Soul pour qui il dansait. Après la fin de leur collaboration en 2018, l’ex-danseur tombe de plus en plus sous le charme des platines et commence à se frotter aux appareils de mixage. Aujourd’hui dans la cour des grands, Stéphane fait louer ses services et son matériel de sonorisation aux personnes qui le sollicitent pour leurs cérémonies.
Les locations de son matériel et ses prestations sont pour lui des opportunités d’augmenter ses gains et il s’en réjouit. « Le métier de disc-jockey est passionnant et il m’aide à vivre décemment. En dehors de ce que je gagne avec mes animations au maquis, quand on m’invite aux mariages, où dans des cérémonies funèbres, religieuses, c’est tarifé et j’assure l’ambiance avec joie » , a expliqué Stéphane .