Esselou Enock, vendeur de chaussures de friperie de premier choix, a réussi à se démarquer sur la place dédiée à cette activité au grand marché de Treichville en seulement un peu plus d’un an. Au milieu d’une multitude d’étals garnis, Enock a su attirer l’attention malgré sa relative nouveauté. Alors que la clientèle exigeante du marché de la friperie ne cesse de croître, Enock s’efforce de répondre à cette demande en proposant des chaussures de qualité importées du Ghana, du Togo et de l’Occident. Rencontré en train de laver des chaussures fraîchement arrivées ce 09 août vers 16 heures, il avait toujours son visage plein de détermination.
Ses sélections privilégiées sont les baskets et les sandales pour enfants et pré-adolescents. À l’approche de la rentrée scolaire, un sourire radieux illumine le visage d’Enock en raison de l’augmentation significative de l’activité commerciale ces derniers jours. En effet, les parents d’élèves ont commencé à se bousculer afin d’assurer une excellente rentrée à leurs enfants. Sa gamme de prix, variant de 5000 à 10 000 francs CFA selon l’article et le client, démontre son souci d’offrir des options pour tous.
Malgré sa maîtrise limitée du français, Enock communique l’essentiel avec un visage aimable et une courtoisie qui le caractérise. Il vit son rêve sur sa terre d’accueil et se considère chanceux d’avoir fidélisé une clientèle de qualité. Intégré en Côte d’Ivoire grâce à l’aide de ses pairs, il avance avec soin sur le chemin de l’évolution commerciale.
Entouré de confrères bienveillants de la même nationalité ghanéenne, qui lui ont apporté leur soutien dès son arrivée, Enock progresse avec détermination. Son histoire reflète non seulement la réussite individuelle, mais aussi l’esprit de collaboration qui règne parmi les immigrés ghanéens et les vendeurs de chaussures fripées à Treichville.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.
