Dans le district d’Abidjan, la commune d’Abobo est bien connue pour être l’une des plus peuplées. Pour palier le problème de transport, plusieurs moyens sont mis à disposition des habitants, les bus, les taxis communaux, les mini cars communément appelés ‘’gbakas’’.
Au-delà de ces nombreux moyens de transport, les ‘’abobolais’’ se servent également des tricycles pour leur déplacement. En effet, ces engins qui, au départ étaient destinés au transport des marchandises et produits agricoles, sont fréquemment utilisés pour avoir accès aux endroits les plus reculés de la commune qui sont souvent difficiles d’accès aux voitures du fait du mauvais état des routes. Avec des prix qui sont sensiblement plus bas que les autres véhicules, les tricycles sont beaucoup prisés des usagers qui ne semblent pas se soucier des risques auxquels ils sont exposés vu le manque de protection. Ces nouveaux moyens de transport font également l’affaire de leurs conducteurs qui y voient une aubaine de gagner leur vie, comme c’est le cas de Oumar Dembélé, chauffeur de tricycle à la ‘’Gare d’Abobo’’, qui signifiait, le vendredi 21 août 2020, pouvoir subvenir à ses besoins.
Certes ce nouveau moyen de transport présente des avantages avec sa rapidité et sa facilité d’accès aux endroits ‘’hostiles’’, il conviendrait, néanmoins de le rendre plus pratique pour le confort et la sécurité des usagers.