Arnaud Jean-Brice Achiepo a décidé de prendre la parole pour dénoncer un dysfonctionnement de taille au sein de la MUGEF-CI, sa mutuelle d’assurance santé. Son témoignage illustre les graves désagréments que peuvent subir les adhérents en cas de besoin de soins durant le week-end ou un jour férié.
Tout est parti d’un épisode de fièvre de sa fille durant la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars. Après une consultation aux urgences, des analyses médicales ont été prescrites. Disposant de la couverture ivoir santé, la famille Achiepo a pu naturellement bloquer la carte d’assurance jusqu’au mardi 2 avril, en raison du lundi férié de Pâques.
Mais c’est là que le problème s’est posé. Une fois l’ordonnance en poche, impossible de faire prendre en charge les médicaments par la mutuelle, dont les bureaux étaient fermés ce week-end prolongé. En dépit des demandes répétées auprès du personnel médical, aucune solution n’a pu être trouvée avant la réouverture… le mardi!
“Du coup on me prélève pour une assurance que je dois utiliser qu’en semaine. Je vais alors prévenir la maladie de se manifester du lundi au vendredi pour qu’on soit en phase”, s’insurge avec une pointe d’ironie M. Achiepo. Une situation proprement ubuesque et inacceptable pour l’adhérent qui paye pourtant des cotisations salées.
Au-delà du cas personnel, cette mésaventure soulève la délicate question de la continuité du service pour les mutuelles de santé. Comment comprendre qu’un organisme aussi important que la MUGEF-CI n’ait pas mis en place de dispositif d’urgence opérationnel 7 jours sur 7 ?
Un véritable manque de professionnalisme et d’anticipation qui laisse des assurés complètement désemparés au moindre pépin survenant un jour de week-end ou férié. Un rappel cinglant pour la MUGEF-CI qui doit urgemment réformer son mode de fonctionnement, sous peine de se mettre durablement à dos ses adhérents.