Les banques et microfinances sont des établissements financiers qui offrent aux citoyens d’épargner non seulement leur argent, mais qui surtout font le commerce de l’argent et des titres de valeurs. En Côte d’Ivoire, selon le site officiel de la BCEAO (banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest), il existe 28 banques. Et selon la Banque du trésor public, 17 microfinances sont agréées à la fin d’année 2020. Loin des missions standards d’épargne à travers des comptes courants, comptes d’épargne et des dépôts à terme, les banques et microfinances sont censées octroyer des crédits à leurs clients. Mais ce volet d’octroi de crédit est la pomme principale de discorde entre ces institutions et leurs clients. Nous avons promené notre micro à Treichville, Marcory, Plateau et Yopougon, afin de recueillir des avis des populations sur le sujet.
Timoti Ana Nicole, gérante d’un commerce à Treichville, trouve que les microfinances ne sont pas du tout souples. Elles ont trop de conditions rigides avec des garanties irréalistes et des taux d’intérêts très élevés. En cas de difficultés lors du remboursement d’un crédit obtenu, elles vont jusqu’à faire intervenir la police et fermer votre commerce.
M. Ekra est imprimeur au Plateau, son expérience avec une banque de la place reste un cauchemar. Il avait obtenu un prêt pour une opération immobilière. Un projet pourtant bien connu au niveau national qui aujourd’hui devenu flou, nous met dans des situations embarrassantes. La Banque bien informée nous met la pression sans faire de concession.
En-dehors de ces cas, les usagers des banques et microfinances trouvent leur traitement dégradant. Ils mettent trop de temps à récupérer leur argent, et les conditions de retraits sont parfois irrespectueuses. Ce qui pousse certains à garder leur propre argent.
Et vous, quel est votre expérience avec une banque ? Vous pouvez réagir en commentaires.
Bainguié Jean-François contributeur PepeSoupe au Plateau
