Adjara Kouamé vend du poisson fumé avec sa mère, depuis 2014. Installée à Yopougon-Wassakara, elle propose de bons poissons fumés à ses clients. Tous les matins dès 05 heures, elle se rend au marché de la Siporex pour acheter le poisson en gros.
Une fois de retour, elle nettoie les poissons et les met sur des grils puis elle active un feu doux. Cette étape est la plus difficile nous explique Adjara. « Fumer les poissons demande beaucoup d’attention et de prudence, car il faut de se brûler, mais aussi de brûler les poissons. Lorsque le vent est trop, il faut être là pour reculer les feux de bois », dit-elle. Après cette étape, elle se rend au marché pour les revendre. Pour des prix qui varient entre 100 et 300 francs CFA l’unité, elle dit faire un bénéfice de 8000 francs CFA par jour. La hausse du prix du poisson est l’une des difficultés qu’Adjara peine à résoudre.

De ce fait, elle demande aux acteurs de la filière de la poissonnerie de réduire le coût des poissons. Son projet, c’est d’avoir une poissonnerie où elle pourra commercialiser le poisson en gros et en détail.
Propos recueillis par Dembélé Aristide, le vendredi 12 mars 2021, à Yopougon.