Auparavant photographe, Landry Ouraigbalé alias Nik s’est reconverti dans le métier de la coiffure féminine depuis 2011. Faisant ses premiers pas dans ce milieu, il s’est familiarisé avec les mèches et les cheveux à Yopougon où il a appris successivement la coupe dame et le tissage.
Travaillant de concert avec une femme dont il a voulu taire le nom, Nik s’est retrouvé à Bouaké en 2014 pour développer son amour pour ce métier. Après un long moment de collaboration avec sa patronne, il a décidé de prendre son indépendance en août 2019 et ouvre son salon de coiffure au quartier commerce de Bouaké plus précisément à la rue des banques. « Quand je quittais la dame de N’Gattakro, je m’étais déjà fait un renom auprès de ma clientèle et ces dernières étaient avec moi quand je coiffais à la maison », a-t-il confié, le mercredi 09 décembre 2020.
Par ailleurs, il a souligné qu’il reçoit des clients de la capitale de la paix et d’autres qui viennent des autres régions environnantes. Conscient du fait que la coiffure nourrit son homme, Nik a décidé d’apporter une valeur ajoutée à son savoir-faire en dispensant des cours de consultation pour les cheveux. « La coiffure rime avec toutes les nouveautés donc je me documente tous les jours afin de mieux coacher mes clients », a déclaré Landry Ouraigbalé.
Un sujet de Fidèle Oussou, à Bouaké, le mercredi 09 décembre 2020.