”Whouuu, applaudissez pour l’entrepreneuriat et ses épreuves ! ” C’est le cri du cœur de Konate Mariam, une jeune entrepreneure ivoirienne qui a dû faire face à de sérieux revers cette saison du Ramadan.
Spécialisée dans l’import-export, Konate Mariam a commandé un colis depuis le mois de décembre dernier, en prévision des achats pendant cette période sacrée. Malheureusement, la livraison n’est arrivée que 5 jours avant la fin du Ramadan, la laissant avec un stock qu’elle peine désormais à écouler.
“Qui va acheter maintenant que la saison des achats tire à sa fin ?” s’interroge-t-elle, désemparée face à cette situation inattendue. La jeune femme, qui avait pourtant tout prévu pour tirer profit de cette période faste, se retrouve confrontée à une véritable épreuve.
Ses messages sur les réseaux sociaux, mêlant appel à l’aide et offres promotionnelles, n’ont pas manqué de susciter des réactions. Ainsi, Irene De Finto Kané ironise : “Avant c’était le client ne répond pas aux appels du livreur, aujourd’hui le nouveau slogan c’est j’ai commandé le colis depuis décembre et c’est à quelques jours de la fin du ramadan qu’on me livre. Waiii applaudissons pour le marketing de nos entrepreneurs.”
De son côté, Valérie Dé-Bloqué renchérit : “Cette technique là on connaît hein… Cherche nouveau ma chérie.”
Malgré ces critiques, Konate Mariam ne baisse pas les bras. Au contraire, elle fait appel à la générosité de ses compatriotes pour l’aider à écouler son stock de tapis de prière rembourrés pour enfants, accompagnés de petits chapelets.
Son histoire illustre les défis auxquels les entrepreneurs ivoiriens, et notamment les femmes, peuvent être confrontés. Entre aléas logistiques, fluctuations saisonnières et concurrence féroce, le parcours entrepreneurial n’est pas un long fleuve tranquille. Mais Konate Mariam, malgré ces épreuves, reste résolue à poursuivre son aventure entrepreneuriale.