La ville de Bouaké, la capitale de la région du Gbêkê, est propice au développement de différentes activités susceptibles de générer des revenus. Parmi celles-ci figure la culture des fruits. Cette activité permet à des planteurs de vivre après la récolte dans leurs potagers. C’est le cas des cultivateurs Kouakou Ouattara, Vamoussa Konaté et Mariam Sidibé, respectivement âgés de 58, 32 et 53 ans.
Installés dans les quartiers Kôkô et Kôtinan, derrière la mosquée ‘’Sunnah” ils ne trouvent aucune gêne à retourner le sol pour en sortir le meilleur. D’un âge avancé, ils s’évertuent à la tâche quotidiennement pour faire prospérer cette activité sur laquelle est basé le socle de leurs vies. Celle-ci consiste à produire sur une petite superficie, des produits vivriers tels que des tomates, des oignons, des carottes et même des plants de menthe. Se sentant intéresser par leur domaine d’activité, Cheick Sinwindé, un reporter de PepeSoupe, leur a tendu son micro pour en savoir davantage, le mardi septembre 2020. À la question de savoir comment ils rentabilisent leur métier de cultivateur, Kouakou Ouattara révèle qu’à l’heure de la récolte, ils ‘’s’érigent” en fournisseurs et approvisionnent les étals des détaillants sur le marché.
Se voulant discret sur leurs revenus, ils disent pouvoir s’en sortir avec des produits dont les prix connaissent des fluctuations par moment comme l’oignon qui leur est acheté à 300 francs le kilogramme et revendu à 400 francs CFA sur les marchés.