Les smartphones, apparus sur le marché ivoirien depuis plus d’une décennie maintenant, offrent la possibilité aux utilisateurs de rester connectés à l’air du temps.
Si ces téléphones sont tendances, il n’en restent pas moins fragiles avec leurs écrans tactiles qui peuvent se briser au moindre choc et leurs batteries dont l’autonomie éphémère oblige parfois les propriétaires à se promener avec leurs chargeurs.

A Brobo, une commune de la région du Gbêkê , les habitants qui rencontrent des soucis avec leurs téléphones peuvent avoir confiance en Kramo Narcisse Koffi, “le docteur des téléphones portables”.
Chaque jour, dès 8H00, parfois avant et jamais après, le jeune homme de 18 ans rejoint l’atelier situé au grand marché de la ville, pour ne le quitter qu’aux environs de 20H00.Pour le remplacement d’un écran, la réparation du microphone défaillant, du circuit de charge ou encore pour diverses pannes, Kramo est l’adresse parfaite.

Les jours ordinaires, c’est en moyenne 6 téléphones qui lui sont confiés. Mais le jeudi, jour de marché, c’est en moyenne 20 téléphones que le “docteur” réceptionne. Des villageois en provenance des hameaux environnants en profitent pour faire réparer leur équipement chez lui.
“Ma main d’œuvre varie entre 1.000 FCFA et 5.000 FCFA, parfois plus, selon la panne détectée. L’achat des pièces de rechange est à la charge du client”, explique-t-il. C’est donc au moins 6.000 FCFA que Kramo gagne chaque jour.
Toutefois, il devra mettre cette activité en pause car il a été reçu à l’examen du Baccalauréat (Série A2). Quoiqu’il en soit, les clients n’ont rien à craindre puisque son frère aîné est là pour continuer l’activité qu’ils gèrent ensemble.(263 mots)