Le travail du bois permet l’obtention de plusieurs produits finis tels que les meubles avec les menuisiers, des planches pour la construction de maisons, mais aussi de charbon pour les ménages et les commerces. C’est dans ce dernier secteur que les frères Yao se sont lancés pour gagner leur vie.
À Agokro, village situé à 30 kilomètres de Bouaké, Ernest Kouadio Yao, jeune ivoirien de 24 ans fait de la production et de la commercialisation du charbon de bois, son gagne-pain. N’ayant pas suivi de parcours scolaire, il tient cette activité commerciale pour subvenir à ses besoins. Il se fait aider dans cette tâche par son frère cadet Ferdinand Yao, 16 ans, qui est inscrit en seconde. À la faveur des vacances scolaires qui ont été anticipées du fait de la maladie à Coronavirus, ce dernier a décidé de rejoindre sa famille pour aider son grand frère dans son business. Selon Ernest, frère aîné, le commerce de charbon de bois est une activité rentable. Avec 20 sacs de charbon dans lesquels il investit la somme de 20 mille francs, il réalise un chiffre d’affaires de 60 mille francs CFA.
Ce qui lui permet de faire des bénéfices allant jusqu’à 40 mille francs CFA. Une somme que les 2 frères estiment convenable pour faire plus ou moins face à leurs besoins personnels. À en croire Ferdinand qui s’exprimait le samedi 20 juin 2020, en retour de son aide à son grand frère, celui-ci lui donne de quoi gérer quelques dépenses pour ses études.