Charlène Dogbo Miaca épse Kouamé est une couturière ambulante qui s’est installée à son propre compte, il y a de cela 5 ans maintenant. Avec une dizaine d’années d’expérience, elle a décidé de mettre sa connaissance au profit des populations. Ce travail bien que qualifié comme activité masculine, cette dame avoue trouver plaisir à l’exercer.
Le mardi 18 août 2020, elle était en pleine séance de travail dans son atelier au quartier Lobia de Daloa. Selon Charlène, suite au décès de son mari, ce boulot lui a permis de se prendre en charge. « J’ai choisi la couture pour m’aider à surmonter mon deuil et à continuer à être utile pour mes enfants », a dit la couturière. Poursuivant, elle a souligné qu’elle coud différents modèles de femmes et d’hommes. « Les personnes mariées et les travailleurs sont mes premières cibles. Je peux recevoir entre 5 et 8 clients par jour. Ma recette journalière oscille entre 3650 et 5800 francs CFA par jour», a-t-elle déclaré.
Pour être efficace dans ses tâches, elle se fait aider par sa nièce. Le rôle de cette dernière est de découper les morceaux de tissus, repasser les habits et de faire les petites réparations. « Le prix de nos retouches varie selon les travaux. Mais, pour la plupart des cas, c’est entre 150 francs et 300 francs CFA la réparation », a précisé Charlène Dogbo.