À quelques mètres de son domicile situé au quartier Académie de Yopougon, Marcelline Okou a fait bâtir depuis plusieurs années un hangar, dans le but d’exercer une activité génératrice de revenus. Dès l’obtention de cette place, elle a débuté le commerce de l’attiéké, un mets qu’elle revend sans accompagnement au prix de 100 et de 200 francs CFA.
Selon ses explications, du mercredi 9 septembre 2020, son activité est pour elle un soutien de taille. Grâce à son commerce, elle arrive à faire face aux difficultés quotidiennes de la vie. « La vente de l’attiéké me permet de vivre sans attendre une aide quelconque. C’est un commerce qui fait entrer de l’argent lorsqu’il est bien géré, et fait avec du sérieux », a-t-elle soutenu. Quand Marcelline finie de vendre son stock de la semaine, elle retourne aussitôt chez ses fournisseurs, afin de passer de nouvelles commandes. Et, ses bénéfices continuent de progresser pour son bonheur. « Dans ce commerce, je fais des profits de 100 % sur chaque stock que je vends. C’est après avoir écoulé la totalité de la livraison, que je paie mes fournisseurs avec lesquels je travaille. Nous nous connaissons depuis longtemps, et nous nous faisons confiance », a-t-elle expliqué.
Avec l’attiéké, Marcelline a réussi à trouver la voie de son autonomie financière. C’est pourquoi, elle invite d’autres jeunes filles sans emploi à s’investir dans ce milieu plutôt que de rester oisives.