Comme activité, Fatoumata Gnamou vend des sachets d’eau aux passants et aux usagers de la gare routière de Daloa, ville où elle réside avec son fils. Dans sa bassine qu’elle porte sur la tête chaque jour, elle prend le soin de ranger ses sachets, qu’elle conserve la veille au réfrigérateur, avant d’aller au contact de ses clients pour les vendre à 50 francs CFA l’unité.
Avec son courage et sa détermination, Fatoumata arrive à bien gérer son activité grâce à ce qu’elle obtient comme recettes et bénéfices. « Chaque jour, je gagne entre 2500 et 3000 francs CFA. Je fais des économies avec cet argent, dans le but de me lancer dans une toute autre activité que la vente d’eau », a-t-elle révélé. S’agissant des difficultés qu’elle rencontre, la vendeuse d’eau a avoué qu’elles étaient nombreuses. Mais, si jusque-là elle n’a pas baissé les bras, c’est parce qu’elle tient absolument à atteindre l’objectif qu’elle s’est fixée. « La vente d’eau n’est pas facile. Il faut traverser la route, se faufiler entre les véhicules parfois pour servir des clients au volant. Ce sont des risques que nous prenons pour permettre aux clients d’étancher leur soif », a-t-elle reconnu ce mercredi 9 septembre 2020.
Au regard de tous ces dangers qu’elle a énuméré, Fatoumata souhaite exercer son commerce dans un hangar du grand marché de sa commune. Ce qui lui éviterait, si son vœu se réalisait, de parcourir de longues distances. Mais pour l’instant, elle continue son commerce avec ses petits moyens, en espérant que ses conditions de travail s’améliorent.