Le métier de boucher d’abattoir est une activité peu connue, mais qui offre de belles perspectives économiques. Au marché de bétail de Port-Bouët 2, nous avons rencontré le 21 juin à 13h, une quinzaine de jeunes bouchers d’abattoir enthousiastes, qui voient défiler de nombreux clients ces derniers jours. Ils se frottent les mains, car la période de la Tabaski suscite une affluence certaine.

Nous avons eu l’occasion d’échanger avec Maïga Hama, un vendeur et boucher d’abattoir passionné, qui nous a éclairés sur ce métier discret mais essentiel dans la chaîne de consommation du bétail.
Chaque jour, ces dépeceurs passionnés reçoivent des dizaines de bêtes de particuliers et de restaurateurs, qu’ils abattent, dépouillent avec expertise, avant de les découper. Ils veillent à brûler les poils des animaux et à faciliter au maximum la tâche de leurs clients.
Les tarifs de leurs services varient en fonction de la taille de l’animal et des préférences du client. L’abattage seul peut coûter entre 1000 et 5000 francs, tandis que le dépouillement et la découpe peuvent atteindre quinze mille francs.
Maïga, qui évolue dans ce milieu depuis quinze ans, réalise ainsi son rêve d’enfant en vivant sa passion au quotidien. Pour lui, être boucher d’abattoir dépasse la simple profession, c’est une vocation épanouissante.

Les bouchers d’abattoir, bien que discrets, jouent un rôle crucial dans le processus de transformation du bétail en produits consommables.
En cette période de la Tabaski, une fête marquée par le sacrifice d’animaux, ces jeunes bouchers d’abattoir jouent un rôle essentiel en répondant aux besoins de consommation. Ils se réjouissent de l’affluence relative, synonyme de travail et de revenus accrus.
Bainguié Jean-François, contributeur EpeSoupe à Yopougon.