Katiola, chef-lieu de la région du Hambol est dépourvu de moyens de transport urbain. Selon les informations rapportées par Elysée Daleba, habitant le quartier Gbédékaha 2 de Katiola, cela est dû au fait que la ville n’est pas entièrement asphaltée.
Les voies qui rallient les différents quartiers de la cité ne sont pas bitumées. Quelques taxis-brousse existent toujours, mais refusent de rentrer dans les quartiers. A en croire Omar Kafana, le conducteur de taxi-brousse avec qui nous avons échangé ce 18 mai 2019, c’est une aventure bien périlleuse. “Nous préférons desservir les villages satellites de Katiola. A l’intérieur des quartiers, la voie est tellement mauvaise qu’on est assurés de passer tout le temps au garage si on s’y aventure”, nous assure l’homme d’une quarantaine d’années.
Alors que les taxis classiques ne peuvent satisfaire la demande, des taxis-moto ont vu le jour.
Même s’ils sont plus mobiles que les taxis classiques, Ouattara Stéphanie, ménagère, explique que les conducteurs de ces engins sont imprudents et se soucient moins du confort et de la sécurité de leurs clients que de la recette journalière. “Les prix sont aussi très chers, entre 300FCFA et 1.000FCFA”, rajoute-elle à sa plainte.
Rappelons qu’à leur suite, des tricycles estampillés “TAXI VILLE”, pouvant transporter jusqu’à 4 passagers, ont vu le jour dans la cité du Hambol.
Ces véhicules appartenant à un opérateur économique offrent un tarif unique de 200FCFA pour toutes les destinations et dispose même d’un numéro de téléphone pour les clients qui auraient besoin d’un taxi.