La distance entre Mariam Grambouté et sa fournisseuse Mariam Touré, l’oblige à utiliser les services d’une compagnie de transport qui fait venir ses marchandises depuis Abidjan pour Bouaké, sa ville. Ce samedi 26 décembre 2020, ce sont des colis d’une valeur totale de 150 mille francs CFA que la commerçante attendait de réceptionner.
Après le déchargement, la vendeuse était heureuse de voir que toutes ses commandes sont bien arrivées. Au nombre de celles-ci, plusieurs ustensiles essentiellement en caoutchouc tels que des bassines, des assiettes, des sauts et des gobelets. Dans leur activité, la vendeuse et son associée s’entendent bien. Lorsqu’elle réceptionne ses marchandises, Mariam les revend de sorte à avoir une marge sur chaque article. Généralement, ses bénéfices se chiffrent à 50 mille francs CFA environ. Ensuite, elle paie à sa fournisseuse ce qu’elle lui doit.

Si la collaboration entre les deux femmes est réussie, c’est parce qu’elles mettent du sérieux dans leur activité. « Le commerce que nous avons choisi de faire, est ce qui nous nourrit. Pour cette raison, nous essayons de bien faire notre business. Mon associée à son cahier de compte, j’ai le mien. Tous les articles que nous vendons y sont répertoriés, et ça nous facilite la tâche pendant les comptes », a soutenu Mariam Grambouté.
Sujet de Sinwindé Cheick, à Bouaké, le samedi 26 décembre 2020.