Au quartier Désert d’Abobo, sa cité, Mariam Traoré tient un magasin de sandales. Grâce à cette activité qu’elle mène depuis 6 mois, la vendeuse vient en aide à son époux dans la gestion des charges familiales. Ce jeudi 19 novembre 2020, les portes de sa boutique étaient ouvertes, et elle a reçu la visite de ses clients venus pour s’offrir des paires de chaussures en fonction de leurs pointures.
Dans le but de faire des bénéfices, elle vend ses articles entre 1000 et 2500 francs CFA. Ce qui lui permet de regagner son domicile à la fermeture chaque jour de la semaine avec en moyenne la somme de 10 mille francs CFA. Ses revenus l’aident à soutenir son mari, chauffeur de taxi communal. « Mon époux et moi, nous nous épaulons pour la scolarité des enfants et pour le bon fonctionnement de notre famille. À mon niveau, je fais ce que je peux avec ma modeste contribution », a affirmé Mariam.
Au niveau des obstacles dans son commerce, la vendeuse a fait savoir qu’il y en avait plusieurs. Cependant, sa détermination ainsi que son courage restent pour elle sa source de motivation. « Le commerce de chaussures à ses réalités. Parfois, il y a des ruptures qui empêchent les livraisons. Il y a aussi la concurrence. Mais, cela ne doit pas être un prétexte pour abandonner », a-t-elle dit.