N’ayant pas eu le privilège d’aller à l’école, Oumar Traoré a embrassé le métier de la couture depuis le bas-âge. Après une dizaine d’années d’apprentissage, il a reçu la qualification lui permettant d’exercer librement son activité. Depuis 2014, qu’il s’est installé à son propre compte au carrefour du lycée sainte Ruth de Yopougon-Millionnaire, Oumar dit avoir formé 3 personnes au métier de la couture.
S’il a pu s’imposer dans son domaine d’activité, il explique cela par le fait de sa loyauté et son amour pour le travail bien fait. « Chez moi, la personne qui me donne son argent, je fais son travail en premier. Je ne dépense pas l’argent des clients pour me retrouver après dans des histoires. Tous ceux qui sont passés chez moi ont été satisfaits de ma prestation de service », s’est-il vanté, le mardi 03 novembre 2020. À la question de savoir pourquoi, certains couturiers sont-ils traités de faux types, Oumar a affirmé que souvent quand ils sont submergés par des travaux, ils sont confrontés à certains problèmes techniques tels que la coupure du courant. De ce fait, il est impossible d’achever le travail. En plus de cela, il a relevé le fait que les clients attendent toujours les dernières minutes.

« Quand tu es libre, les clients ne se signalent pas. Une fois que les fêtes approchent ou s’il y a des événements particuliers, ils accourent vers ton atelier alors que tu es souvent débordé de travail », a-t-il expliqué. Malgré toutes ces difficultés, il dit ne pas envier aux autres, car son métier lui permet de vivre décemment.