Parmi les blanchisseurs du quartier Sicogi de Koumassi, Moumouni Niékéma est l’un des plus anciens à exercer. Ce jeudi 10 décembre, il s’est souvenu, en parlant de ses débuts, avoir démarré son activité en 1987. Trente-trois années sont passées depuis, et il continue d’entretenir les vêtements avec la même passion que dans sa jeunesse. Tout ce temps qu’il a traversé dans ce milieu, lui en a fait connaitre les facettes.
Aujourd’hui, le sexagénaire peut sans peur de se tromper, dire qu’il détient le record de longévité dans son métier. Son expérience lui permet de guider certains de ses collègues. « Le blanchisseur prête ses services en rendant propre les habits. Ce travail exige beaucoup d’attention et de propreté. Ce sont ces deux éléments qui font venir les gens vers vous. Si les jeunes blanchisseurs comprennent cela, ils vont réussir dans ce domaine », a conseillé Moumouni. Sur la question de ses revenus, il a préféré garder secret ce qu’il gagne.
À la place de ses gains, il a choisi d’expliquer comment il mène ses tâches, avant de donner le prix de chacune de ses prestations. « Je réceptionne les habits des clients. Il y a le lavage à la machine et à la main. Je lave aussi des draps à 500 francs CFA, les jeans à 200 francs CFA », a-t-il conclu.
Propos recueillis par Stéphane Zougouri à Koumassi-Sicogi, le mercredi 9 décembre 2020.