Grâce à sa sœur aînée, Pierre Loi a fait ses premiers pas dans la mécanique en tant qu’apprenti. C’était en 1986. 34 ans après, il est resté accroché à cette activité dont il dit du grand bien. Ce samedi 19 décembre 2020, à son atelier de réparation du quartier Millionnaire à Yopougon, Pierre a indiqué avoir évolué dans son travail parce qu’il a pris très vite au sérieux.
De ce fait, il dit ne jamais manquer de clients. Il conseille d’ailleurs son travail aux jeunes en quête d’emploi pour les sortir du chômage. « Nous les ivoiriens en majeure partie, nous n’aimons pas la mécanique. (…) Or, c’est un métier juteux. Moi, je conseille aux jeunes qui ne font rien de s’intéresser à cette activité », a-t-il exhorté. Autre avantage lié à cette activité selon Pierre, est le fait qu’elle permet d’avoir un bon carnet d’adresse. « Aujourd’hui, à cause des travaux sur les engins des enfants que je fais, j’arrive à côtoyer des parents qui pour certains sont de grands types. Du coup, s’il y a un petit souci, je sais où aller », a-t-il révélé. Concernant les aspects négatifs de son travail, Pierre Loi en a cité quelques-uns. « Il y a des fois où ça ne rapporte pas trop.
Aussi la concurrence devient de plus en plus rude », a-t-il fait savoir. Cependant, par semaine, le mécanicien dit avoir des revenus de 20 mille francs CFA minimum. À l’avenir, il envisage ouvrir un magasin, pour embaucher un personnel et prendre sa retraite.
Un sujet de Dembélé Aristide, à Yopougon, le samedi 19 décembre 2020