Âgée d’une cinquantaine d’années, Rosalie Kouamé est une femme qui n’attend pas la manne céleste. Elle se bat pour se faire une place au soleil. Sa principale activité est la fabrication d’attiéké. Avec une expérience de 22 ans, son unité de fabrique est l’une des plus renommées du quartier ‘’Baoulé’’ de la ville de Béoumi.
Et cela, grâce à la qualité et au goût de ses semoules de manioc . Le jeudi 28 mai 2020, comme tous les autres jours ouvrables, Rosalie a commencé son travail à 7 heures. Pour mener à bien son activité, la commerçante a installé une chaîne de production, qui fonctionne avec 6 employées reparties en 3 groupes. La première équipe d’ouvrières s’occupe d’éplucher le manioc, puis de le broyer au moulin du quartier. La pâte, une fois obtenue, est confiée à d’autres travailleuses chargées de la presser et de la tamiser après séchage. Quant à Rosalie Kouamé, elle est spécialisée dans la phase finale, à savoir la préparation. À la question de savoir si son métier répondait à ses besoins, la commerçante a répondu par l’affirmative. « Il y a plus de 22 ans que je fais ce travail. Et je ne fais rien d’autre que ça. Je ne peux donc dire qu’il ne répond pas à mes besoins », a-t-elle affirmé.
Par ailleurs, Rosalie a confié qu’elle gagnait en moyenne 25 mille francs CFA de bénéfice chaque semaine, c’est-à-dire 100 mille francs CFA de façon mensuelle. Notons qu’elle rémunère chaque ouvrière à 1000 francs CFA par jour.