La passion pour un métier peut être héritée dès la tendre enfance, et c’est exactement ce qui est arrivé à Soumahoro Sekou, un jeune vitrier dont l’histoire est profondément liée à ses racines familiales. Ce fils d’un père lui-même vitrier, Sekou a grandi en étant influencé par les bruits de vitres cassées et l’odeur enivrante du bois raboté, tout en observant les différentes tâches accomplies par son modèle de père. Il n’était donc pas surprenant que la destinée de Sekou s’entrelace naturellement avec celle de son père, l’incitant à embrasser cette activité artisanale qui le berçait depuis toujours.
Depuis une décennie maintenant, Sekou s’est investi avec passion dans son métier de vitrier, façonnant avec adresse des vitres sur divers supports en réponse aux demandes de sa clientèle. Des jeux de Ludo aux cadres photos en passant par les passages coraniques et les tapis de prières, il déploie tout son talent pour donner vie à de magnifiques créations. Installé au carrefour du marché de Wassakara, son atelier est devenu le lieu incontournable où les grossistes et les particuliers viennent acquérir ses œuvres recherchées.
Les commandes spécifiques affluent, témoignant de la reconnaissance de son savoir-faire et de son expertise. Que ce soit des modèles sur mesure ou de simples créations nées de son imagination, chaque pièce réalisée par Sekou contribue à embellir l’intérieur des maisons, des bureaux et des lieux de culte, apportant une touche artistique unique à chaque espace.
En évoquant son avenir, Sekou se dit prêt à porter fièrement le flambeau familial et à poursuivre le legs artisanal initié par son père. Sa détermination à préserver cet héritage est le reflet de l’amour qu’il porte à son métier et à sa communauté. Son travail en tant que vitrier est devenu un acte d’amour envers l’artisanat et une célébration de l’histoire familiale.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.