En quatre ans d’activité, il est aujourd’hui impossible pour Serge Kouaho de dire exactement, ce lundi 3 août 2020, à combien de téléphones portables il a redonné la’’ vie’’, dans son atelier du Black Market d’Adjamé. Et cela, parce qu’il a vu défiler entre ses mains des appareils téléphoniques de tout genre, de toute sorte et de toute forme. Sans passer par une école professionnelle d’électronique, Serge est devenu réparateur d’appareils mobiles grâce à son frère aîné, qui excellait dans ce domaine.
En bon technicien qu’il s’est transformé, Serge parvient à arranger les téléphones défectueux à des prix qui varient selon leurs marques et les pannes qu’ils cachent. Avec son testeur, le réparateur ausculte les circuits, les batteries et les écrans de ses ‘’patients’’ dans son laboratoire, avant de les démonter et d’exécuter les tâches qui vont aider à les faire fonctionner à nouveau. Même si Serge se réserve de parler de ses gains, il reconnaît toutefois que son activité lui permet de gagner honnêtement sa vie. « Dans ce travail, il faut être droit avec les clients qui viennent déposer leurs appareils. À mon niveau, je fais de mon mieux pour respecter les délais de livraison, et mes clients sont fiers de cela », a-t-il indiqué.
Grâce son travail réalisé avec sérieux et professionnalisme, le réparateur fait la joie de ses clients. En retour de leur satisfaction, certains dirigent leurs amis ou leurs parents ayant des téléphones en panne vers Serge.