Le tam-tam est un instrument à percussion qui est utilisé dans de nombreuses cérémonies en Afrique, continent d’où il provient. Sa fabrication est un processus que ‘’Vieux Bôcô’’ connaît parfaitement.En effet, ce sexagénaire du nom de Ibrahim Touré à l’état civil, est un fabricant de tam-tam depuis 35 années. Cette activité qui lui a été apprise par son père, l’a aidé à se construire et il en connaît toutes les facettes.
Dans son atelier à l’entrée du marché Gouro, dans la commune d’Adjamé, vieux Bôcô a pris plaisir à nous dévoiler quelques-uns, ce samedi 25 avril 2020. Pour lui, la qualité d’un tam-tam dépend de celle des éléments qui entrent dans sa confection. C’est pourquoi, il a dit mettre un accent particulier sur le choix du bois, du cordage, du fer circulaire et surtout de la peau de mouton qu’il utilise pour donner vie à ses instruments à percussion.Dans son domaine, l’expérience du vieil homme a fait de lui une référence. Pour preuve, il reçoit des commandes d’ici et de l’étranger.
Cependant, il a reconnu que ses ventes étaient en baisse à cause de la crise sanitaire actuelle. « C’est compliqué avec ce que nous vivons. Je viens de vendre un tam-tam de 25 mille francs CFA à 13 mille francs CFA. Avant, la situation était meilleure », s’est-il-rappelé. Très attaché à sa tradition, vieux Bôcô, a tenu à jouer un de ses tam-tams, pour souhaiter un bon retour à l’équipe de PepeSoupe, au terme de cette rencontre.