Dans l’extrême Sud-Est de la Côte d’Ivoire se trouve la ville d’Ayamé avec ses milliers d’habitants. Lesquels habitants contribuent d’une certaine manière au développement aussi bien culturel qu’économique de ladite ville. Et cela se s’observe à travers diverses activités qui y sont pratiquées. Au cours d’enquête dans cette zone de la région du Su-comoé, l’on a été attiré par l’incroyable talent d’une septuagénaire. En effet, ce 30 avril, l’on a été à la rencontre de Kouassi Yvone, une septuagénaire vendeuse d’attiéké. Victime d’un grave accident de circulation, faute d’un conducteur de moto, notre intervenante est contrainte de s’asseoir pour effectuer la plupart de ses tâches. Elle est soutenue par d’autres personnes, surtout ses enfants. Assise donc à son point de vente, Yvone laisse entendre qu’elle exerce ce métier depuis la mort de son époux, il y a trois ans.
Suite au décès de son homme, elle a quitté le domicile de ce dernier pour rejoindre sa grand-mère. Quelque temps plus tard, sa grand-mère aussi tira sa révérence. Désormais seule et livrée à elle-même avec ses enfants qui chôment malgré leurs diplômes. Par conséquent, elle se consacre à la fabrication d’attiéké afin de pouvoir s’occuper de la famille. Elle achète le manioc en gros. Yvone vend ses pots entre 3000 FCFA, 1500 FCFA et même de 1000 FCFA. Par jour, son bénéfice avoisine les 15.000 FCFA. Toutefois, elle déplore la dureté du marché et l’absence de clients. Elle laisse entendre que c’est une activité qui ne fonctionne pas toujours.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe à AYAME
Lire aussi ⬇️
AMINATA VENDEUSE LA JOURNÉE, ÉLÈVE LA NUIT