C’est le thème de la cérémonie d’anniversaire organisé le samedi 31 juillet à l’Université Peleforo Gon Coulibaly (UPGC) par l’Association Générale des Élèves et Étudiants de Côte d’Ivoire (AGEECI). Né le 20 juin 2004 dans un contexte de crise politique, l’AGEECI a toujours évolué dans la clandestinité jusqu’en 2012. En effet, c’est dans un climat de crise de l’école Ivoirienne que l’AGEECI a été créée par des dissidents de la Fédération Étudiants et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Ces dissidents étaient en désaccord avec la nouvelle orientation de la FESCI. Selon, le premier responsable de cette association estudiantine, le camarde connu sous le sobriquet “Le distingué” la marche de l’AGEECI a été tumultueuse car considérée comme des rebelles dans la zone gouvernementale. Cette situation a conduit à violenter les responsables de l’AGEECI.
C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé, le conférencier, monsieur Assé Désiré, Enseignant au secondaire et ancien de l’AGEECI. Selon lui, l’AGEECI qui s’est donné pour mission la défense des droits matériels et moraux a fait face plusieurs difficultés comme les violes, les tortures. Mais elle est restée ferme sur ces principes. Durant ces 17 ans de vie, l’AGEECI n’a pas dormi sur ces lauriers, elle a largement contribué à l’amélioration des conditions d’études. Parlant de stratégies de luttes et de mobilisation, le conférencier à encourager l’AGEECI à associer toutes les structures d’étudiants, d’élèves, d’enseignants et de parents à sa mission d’améliorer les conditions d’études car l’école est une question d’intérêt national. Elle doit être traitée avec urgence par tous les acteurs sociaux. Plusieurs structures d’étudiants ont pris part à cette rencontre à savoir : CPU, CEECI, UNESCI, MEDH et CNJCI.
Soro Kanigui, contributeur PepeSoupe à Korhogo.
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