En vue de booster les statistiques de scolarisation en Côte d’Ivoire, de nombreuses campagnes ont été menées. Ces campagnes étaient dans l’optique de montrer aux populations rurales, l’importance de l’enseignement dans la vie de l’homme. Ces opérations ont eu un franc succès. C’est ce succès qui est la cause d’un phénomène qui n’est pas nouveau. En effet, il n’est pas rare de voir des enfants quitter les milieux ruraux où ils ont fait leur cycle primaire, pour commencer le cursus secondaire chez des parents éloignés en milieu urbain. Quand ce n’est pas le cas, c’est à la recherche d’une certaine qualité de l’enseignement que les parents confient leurs enfants aux mains d’autres membres de la famille. Comme c’est le cas pour Célestin. Élève en classe de 3ᵉ au Lycée Jacques Aka d’Agboville, le jeune Célestin vie chez sa tante. Les parents de Célestin sont à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. S’ils ont décidé qu’ils viennent poursuivre ses études chez sa tante à Agboville, c’est parce qu’ils trouvent que l’enseignement y est meilleur. Chez sa nouvelle tutrice, il pratique certaines activités pour lui faciliter la vie, et la remercier en quelque sorte pour tout ce qu’elle fait pour lui. Ce 26 janvier 2022, nous l’apercevons avec du bois qu’il vient de couper. Il nous confie que sa tante veut se lancer dans le commerce, il a donc décidé d’aller couper du bois qui servira à la construction de l’abri sous lequel elle va vendre ses articles. C’est en lui rendant ces petits services et lui rapportant de bonnes notes de l’école, qu’il montre à sa tante, toute sa reconnaissance.
Ézéchias Kouakou, contributeur PepeSoupe à Agboville.
Lire aussi⬇️
UN TOURNOI EN HOMMAGE AUX TRANSPORTEURS